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Jean-Paul et Barbara Fontaine ont fait le grand saut il y a dix ans déjà : celui de quitter leur confort de vie européen et d’ouvrir à Cap Skirring (Casamance, Sénégal) un resort hôtelier (suites et villas) en bord d’océan entre hibiscus et cocotiers. Le nom de ce petit paradis construit sur cinq hectares de bande côtière : Les Alizés.

La zone et son climat sont aujourd’hui connus des touristes belges et étrangers. Non loin de là, on trouve également un Club Med, mais aussi des résidences secondaires, notamment sur les hauteurs de Boucotte. Un certain Benoît Poelvoorde y est parfois aperçu en fin d’année. Le hic : pour atteindre ce paradis dont la haute saison bat son plein durant notre hiver à nous, il faut faire escale aérienne à Dakar ou à Banjul, en Gambie voisine.

«  Heureusement, nous sommes aujourd’hui de mieux en mieux desservis, avec six vols réguliers de Bruxelles vers Dakar et cinq vers Banjul (SN Brussels), mais il nous manque encore un vol direct qui desservirait l’aéroport de Cap Skirring. On en a parlé l’an dernier à plusieurs reprises, notamment SN Brussels ou TUI, mais la crise plombe pour l’instant les audaces  », commente Jean-Paul Fontaine, pour l’instant de retour en Belgique, dans son pied à terre familial sur les hauteurs de Huy. Selon lui, la demande est réelle et le Club Med voisin remplirait à lui seul les deux tiers de l’avion tant attendu. D’autant que, selon nos informations reçues récemment de la bouche du patron du Club Med lui-même, Henri Giscard-d’Estaing, la volonté de doubler la voilure de son village du Cap Skirring est confirmée. «  L’enjeu est de taille car nos visiteurs et investisseurs, même si les liaisons se sont grandement améliorées, rechignent à devoir changer de mode de transport et sont rétifs à toute escale qui ralentit leur arrivée à destination  », insiste le propriétaire des Alizés.

Pour Jean-Marc Goossens, avocat belge spécialisé dans les conseils aux investisseurs en immobilier résidentiel à l’étranger, il n’y a pas photo : «  Si votre investisseur veut juste un rendement immobilier à l’étranger sans profiter de son bien, la Floride, Atlanta ou Los Angeles ne posent guère de problème. Mais une fois qu’il est question de profiter du bien quelques fois durant l’année, les distances s’abolissent et l’achat est directement conditionné par l’existence d’un vol de deux ou trois heures, si possible low-cost, avec arrivée sur le seuil. C’est pour cette raison que Malaga ou Barcelone ont actuellement la cote auprès d’une certaine clientèle belge », explique l’avocat qui vient d’ouvrir un bureau en Chine.

Source : http://www.lesoir.be/272923/article/economie/immo/2013-07-01/ils-attendent-une-liaison-aerienne-directe